mercredi 14 janvier 2009

Le Baptême de Gérard/L'extrême-Onction de Mario


Ce matin, deux députés adéquistes se sont levé en chambre pour des discours a contenu politique.


Gérard Deltell a parlé pour la toute première fois en chambre à titre de député. Il rendait hommage, aux cotés de Jean Charest et Agnès Maltais, à Jean Pelletier, ancien maire de la ville de Québec récemment décédé. À prioris, Deltell est probablement le député adéquiste qui s'exprimera le mieux en chambre, son background professionnel lui ayant donné une belle plume et une maitrise de l'art oratoire. Cet hommage ne permet pas vraiment d'entrevoir un positionnement idéologique sinon peut-être cette phrase:




Le premier ministre en a parlé tout à l'heure, M. Pelletier, dans les dernières
heures de sa vie, a donné des entretiens au journaliste Gilbert Lavoie, et M.
Pelletier, dans ses déclarations, il a dit, entre autres, qu'il n'aimait pas les
zones grises. Lui, c'était blanc ou noir, et parfois en politique, bien ça peut
froisser des gens, ça peut un peu les mettre à dos, et c'est pour ça qu'en vie
politique, c'est parfois un peu difficile, un peu délicat, lorsqu'on est soit
blanc ou noir.



L'ombudsman espère que Gérard Deltell ne vient pas avec cette phrase de se commettre en faveur du flou idéologique. Nous encourageons le député de Chauveau à se lever fièrement et nous dire à quoi il croit.


En période de question, Mario Dumont s'est levé pour questionner le gouvernement sur, vous l'avez deviné, la gestion de la Caisse de Dépots et Placements du Québec. Le député de Rivière-du-Loup nous rammène encore cette vieille rangaine qu'il a répété a nausé durant la campagne électorale. On s'ennuie du temps où Dumont parlait de sujets intéressants.
On doit lui donner un point par contre, l'intervention du gouvernement pour élir un président de la caisse au goût du PLQ était très bas.
Malheureusement pour lui cependant, Mario n'a encore une fois pas pu s'assoir sur une belle note et s'est senti obliger d'ajouter:
Or, on est réunis, en séance exceptionnelle, pour parler de l'économie. La
Caisse de dépôt devrait faire partie des solutions; maintenant, elle fait partie
des problèmes, parce qu'il y aura sans doute des hausses de cotisations pour la
classe moyenne dues à ses résultats.
Ici, il nous suggère que la Caisse devrait servir d'outil d'interventionnisme étatique. C'est à lever le coeur! Si Mario est pour parler de cette façon en chambre, il est aussi bien de laisser la chance à ses députés de poser des questions à sa place, ainsi nous aurons une chance d'avoir une bonne surprise plutôt que l'assurance d'avoir une grosse déception.

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